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N.B. Un complément de phrase ou une phrase subordonnée circonstancielle peut être un organisateur textuel.
Voici deux exemples :
L’imposteur
1. Monsieur Desjardins cultive un jardin depuis des lunes. Son potager regorge de légumes de toutes sortes. Poireaux, carottes, choux, navets, plans de salade, betteraves, poussent fièrement, dorlotés qu’ils sont par la main du vieux jardinier.
2. Personne n’est autorisé à y pénétrer. C’est un endroit sacré, haut lieu de l’horticulture. Inutile de vous dire que les prédateurs n’y ont pas bon accueil.
3. Ce matin, monsieur Desjardins visite son potager et constate avec horreur que certains carrés de légumes ont été visités par un imposteur à quatre pattes.
4. En effet, toute une surface de carottes ont perdu leurs queues. Le vieil homme est aux abois. Il a mis des heures, des soirées, des jours à créer ce chef-d’oeuvre, et voilà qu’un malotru à poils est venu semer le désordre et la désolation. Adieu carottes bien dodues! Finis les compliments de monsieur Tout le monde sur la beauté de sa création! La colère gronde : l’effronté sera sévèrement puni, puisque l’insolent a laissé son chemin dans l’herbe environnant.
5. Le soir même, le vieux jardinier installe un collet qui, espère-t-il, pendra haut et court l’affamé. Tout est minutieusement installé, bien camouflé. On pose encore quelques branches, quelques brindilles de foin, on étale quelques légumes juste après le piège. Voilà le tour est joué : le visiteur indésirable n’y verra que du feu. On est certain de bien dormir; le temps fera son œuvre.
6. Le lendemain matin, le vieux justicier court dans son potager, visite le piège et constate que la bête a déjoué la stratégie. Pire encore : elle a fait fi de tout et est allée entrer par un autre brèche. Le doute s’installe dans la tête du vieux stratège. Il faut passer en deuxième vitesse et surveiller l’insolent visiteur nocturne. Ce soir, on montera la vigie, et le malin n’a que bien se tenir : une volée de plombs l’attend!
7. Mon lapin s’appelle Grujot. Depuis deux jours, il lève le nez sur toute nourriture que je lui donne. Je comprends maintenant la sainte colère de monsieur Desjardins qui est prompt à accuser tout son entourage!
Quel désagrément!
Tout le monde sait que le port du baladeur apporte son lot de désavantages. D'une part, les sons aigus détruisent le mécanisme de l'oreille interne s'ils sont trop forts. En effet, si les sons aigus dépassent tant de décibels, l'audition en sera altérée à la longue. D'ailleurs, il faut souvent s'y prendre par deux fois quand on veut communiquer avec ces «branchés» qui ont l'oreille dure. En réalité, les dommages sont irrémédiables: il n'y a plus rien à faire à la suite d'une telle détérioration du mécanisme d'audition.
D'autre part, les «baladophiles» n'ont pas une conduite irréprochable en public. J'en ai même vu agresser les utilisateurs du transport en commun avec leur musique à tue-tête. Entend-on ainsi des grincements stridents qui polluent l'environnement des voisins. En outre, quelques amants de cette petite boîte à sons circulent sans direction sur les sentiers, sur les trottoirs, sur les pistes cyclables. De vraies poules sans tête! Bref, ces impolis sont partout rois et maîtres des lieux.
En conclusion, à bat la petite boîte à sons! |